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TAGRISSO

Principes actifs : Osimertinib

Les gammes de produits

TAGRISSO

TAGRISSO 40 mg, comprimé pelliculé, boîte de 3 plaquettes unitaires de 10

Comprimé pelliculé

TAGRISSO 40 mg, comprimé pelliculé, boîte de 30 plaquettes de 1

Comprimé pelliculé

TAGRISSO 80 mg, comprimé pelliculé, boîte de 3 plaquettes unitaires de 10

Comprimé pelliculé

TAGRISSO 80 mg, comprimé pelliculé, boîte de 30 plaquettes de 1

Comprimé pelliculé

TAGRISSO 80 mg cp

Remboursable

Sur prescription seulement

Cancer bronchique non à petites cellules métastatique avec mutations activatrices de l'EGFR
Cancer bronchique non à petites cellules localement avancé ou métastatique avec mutation active de l'EGFR
Cancer bronchique non à petites cellules localement avancé ou métastatique avec mutation EGFR T790M

Forme :

 Comprimé pelliculé

Catégories :

 Cancérologie et hématologie, Antinéoplasiques, Autres antinéoplasiques, Inhibiteurs des protéines kinases (suite 1), Osimertinib

Principes actifs :

 Osimertinib

Posologie pour TAGRISSO 80 mg cp

Indications

Cancer bronchique non à petites cellules métastatique avec mutations activatrices de l'EGFR, Cancer bronchique non à petites cellules localement avancé ou métastatique avec mutation active de l'EGFR, Cancer bronchique non à petites cellules localement avancé ou métastatique avec mutation EGFR T790M

Posologie

Adulte de plus de 18 ans (implicite)
1 comprimé 1 fois par jour à la même heure à avaler entier avec de l'eau. Ne pas croquer ni écraser le comprimé.

Adulte de plus de 18 ans . ne pouvant avaler les comprimés
1 comprimé 1 fois par jour à la même heure à disperser préalablement dans un demi-verre d'eau. Boire immédiatement après dissolution complète.

Administration

Voie orale

Recommandations patient

CONTRACEPTION : utiliser une méthode efficace de contraception pendant toute la durée du traitement et la poursuivre pendant au moins 2 mois après l'arrêt du traitement pour les femmes et 4 mois après l'arrêt du traitement pour les hommes.


NE PAS PRENDRE de Millepertuis (Hypericum perforatum).


PREVENIR IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas de :

-  difficultés soudaines à respirer, accompagnées d'une toux ou de fièvre.

-  larmoiement, sensibilité à la lumière, douleur oculaire, rougeur oculaire, ou modifications de la vision.

-  syndrôme de Stevens-Johnson : macules rougeâtres ou plaques circulaires avec souvent une bulle centrale, peau qui pèle, ulcères dans la bouche, la gorge, le nez, les organes génitaux et pouvant être précédé de fièvre et de symptômes s'apparentant à la grippe.

-  lésions en forme de cibles : réactions de la peau ressemblant à des anneaux.


Contre-indications pour TAGRISSO 80 mg cp

  • Enfant de moins de 6 ans
  • Absence de contraception féminine efficace
  • Absence de contraception masculine
  • Allaitement
  • Patient de moins de 18 ans
  • Insuffisance hépatique sévère
  • Syndrome congénital du QT long
  • Grossesse

Effets indésirables pour TAGRISSO 80 mg cp

Niveau d’apparition des effets indésirables

Très fréquent

Diarrhée

Stomatite

Diminution de l'appétit

Sécheresse de la peau

Diminution du nombre de plaquettes

Périonyxis

Prurit cutané

Rash cutané

Diminution du taux de lymphocytes

Diminution du nombre de neutrophiles

Diminution du nombre des leucocytes

Alopécie

Epistaxis

Urticaire

Augmentation de la créatininémie

Pneumopathie interstitielle diffuse

Syndrome d'érythrodysesthésie palmoplantaire

Kératite

Erythème polymorphe

Allongement de l'intervalle QTc

Vasculite cutanée

Syndrome de Stevens-Johnson

Acné

Eczéma

Erythème

Folliculite

Kératite ponctuée

Fissure cutanée

Ulcération buccale

Rash maculopapuleux

Dystrophie unguéale

Rash érythémateux

Pneumopathie inflammatoire

Erosion cutanée

Pigmentation des ongles

Rash généralisé

Prurit des paupières

Prurit généralisé

Dermatite

Erosion de la cornée

Onycholyse

Anomalie unguéale

Rash prurigineux

Dermatite acnéiforme

Xérodermie

Eruption médicamenteuse

Rash papuleux

Toxicité unguéale

Pustule

Infection unguéale

Onychomadèse

Rash vésiculeux

Rash pustuleux

Rash folliculaire

Anomalie de l'épithélium cornéen

Rash maculeux

Modification de la couleur des ongles

Xérose cutanée

Affection du lit unguéal

Onychoclasie

Allongement de l'intervalle QTc (> 500 ms)

Inflammation unguéale

Sensibilité au niveau unguéal

Stries unguéales


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Résumé du profil de tolérance

Études chez les patients présentant un CBNPC positif pour une mutation EGFR.

La sécurité de TAGRISSO en monothérapie est basée sur des données regroupées de 1956 patients avec un cancer bronchique non à petites cellules positif pour une mutation EGFR. Ces patients ont reçu TAGRISSO à la dose quotidienne de 80 mg dans cinq études randomisées de Phase 3 (ADAURA, adjuvant ; FLAURA et FLAURA2 (bras monothérapie) première ligne ; LAURA (après une chimioradiothérapie à base de platine) et AURA3, deuxième ligne uniquement), deux études mono-bras de Phase 2 (AURAex et AURA2, deuxième ligne ou plus), et une étude de Phase 1 (AURA1, première ligne ou plus) (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques). La majorité des effets indésirables avaient une sévérité de grade 1 ou 2. Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés étaient les diarrhées (46 %), les rashs (45 %) les périonyxis (33 %), les sécheresses cutanées (31 %) et les stomatites (23 %). L'incidence des effets indésirables de grade 3 et grade 4 survenus dans les études était respectivement de 11 % et 0,2 %. Chez les patients traités par TAGRISSO à raison de 80 mg une fois par jour, la posologie a été réduite à cause d'effets indésirables chez 3,4 % des patients. Le traitement a été arrêté en raison d'effets indésirables chez 5,5 % des patients.

La sécurité de TAGRISSO administré en association avec le pémétrexed et une chimiothérapie à base de platine est basée sur des données recueillies chez 276 patients atteints d'un CBNPC positif pour une mutation EGFR et était cohérente avec celle de TAGRISSO en monothérapie et avec les profils de tolérance connus du pémétrexed et de la chimiothérapie à base de platine. Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés lorsque TAGRISSO était administré en association avec le pémétrexed et une chimiothérapie à base de platine étaient les suivants : rash (49 %), diarrhée (43 %), diminution de l'appétit (31 %), stomatite (31 %), périonyxis (27 %) et sécheresse cutanée (24%). Lorsque TAGRISSO est administré dans le cadre d'une thérapie combinée, se référer au Résumé des Caractéristiques du Produit des composants de la thérapie combinée avant l'initiation du traitement.

Les patients avec des antécédents médicaux de PID, PID médicamenteuse, pneumopathie radique ayant requis un traitement par des stéroïdes, ou les patients avec une PID cliniquement active ont été exclus des études cliniques. Les patients avec des anomalies cliniquement significatives du rythme et de la conduction cardiaque, tels que mesurés par un électrocardiogramme (ECG) au repos (p. ex. intervalle QTc supérieur à 470 msec) ont été exclus de ces études. La FEVG des patients a été évaluée à l'inclusion puis toutes les 12 semaines.

Liste tabulée des effets indésirables

Les effets indésirables ont été répartis par catégorie de fréquence dans le Tableau 2 en se basant, lorsque c'est possible, sur l'incidence des événements indésirables comparables survenus chez les 1956 patients atteints d'un CBNPC et positifs à une mutation EGFR qui ont reçu TAGRISSO en monothérapie à la dose quotidienne de 80 mg dans les études ADAURA, FLAURA, FLAURA2, LAURA, AURA3, AURAex, AURA2 et AURA1 et chez 276 patients traités par TAGRISSO en association avec du pémétrexed et une chimiothérapie à base de platine dans l'étude FLAURA2.

Les effets indésirables sont présentés selon la classification par classe de systèmes d'organes (SOC) de MedDRA. Au sein de chaque classe de système d'organes, les effets indésirables sont classés par fréquence, les effets indésirables les plus fréquents figurant en premier. Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité. De plus, la catégorie de fréquence correspondant à chaque effet indésirable est basée sur la convention

CIOMS III et est définie de la manière suivante : très fréquent (≥1/10) ; fréquent (≥1/100, <1/10) ; peu fréquent (≥1/1 000, <1/100) ; rare (≥1/10 000, <1/1 000) ; très rare (<1/10 000) ; indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

Tableau 2. Effets indésirables rapportés dans les études ADAURA, LAURA, FLAURA, FLAURA2 et AURA

a.  Il s'agit de données groupées des études ADAURA, FLAURA, FLAURA2 (bras monothérapie), LAURA et AURA (AURA3, AURAex, AURA2 et AURA1) ; seuls les événements survenus chez des patients ayant reçu au moins une dose de TAGRISSO dans le cadre du traitement qui leur a été attribué sont résumés.

b.  Les données proviennent du bras combiné de l'étude FLAURA2 ; seuls les événements concernant les patients recevant au moins une dose du traitement à l'étude (TAGRISSO, pémétrexed, cisplatine ou carboplatine) dans le cadre de leur traitement randomisé sont résumés. La durée médiane du traitement à l'étude était de 22,3 mois pour les patients du bras TAGRISSO avec pémétrexed et chimiothérapie à base de platine.

c.  Classification du National Cancer Institute, critères communs de terminologie des EI (NCI CTCAE/CTC), version 5.0.

d.  Inclut : anomalie de l'épithélium cornéen, érosion de la cornée, kératite, kératite ponctuée.

e.  Deux événements de Grade 5 (fatals) selon la classification CTCAE ont été signalés.

f.  Inclut : pneumopathie interstitielle diffuse (1,8 %), pneumopathie inflammatoire (2,2 %), fibrose pulmonaire (0,2%), pneumonie organisée (0,1 %).

g.  Huit événements de Grade 5 (fatals) selon la classification CTCAE ont été signalés.

h.  Inclut : pneumopathie interstitielle diffuse (1,8 %), pneumopathie inflammatoire (1,1 %), pneumonie organisée (0,4 %).

i.  Un événement (fatal) de Grade 5 selon la classification CTCAE a été signalé.

j.  Inclut : fibrose pulmonaire radique (0,05 %) k.  Inclut : ulcération buccale, stomatite.

l.  Inclut : acné, dermatite, dermatite acnéiforme, éruption médicamenteuse, érythème, folliculite, pustule, rash, rash érythémateux, rash folliculaire, rash maculeux, rash maculopapuleux, rash papuleux, rash pustuleux, rash prurigineux, rash vésiculeux, érosion cutanée.

m.  Inclut : anomalies du lit unguéal, infection du lit unguéal, inflammation du lit unguéal, coloration anormale des ongles, anomalies au niveau des ongles, dystrophie unguéale, infection unguéale, pigmentation des ongles, striures unguéales, toxicité unguéale, onychalgie, onychoclasie, onycholyse, onychomadèse, onychomalacie, périonyxis.

n.  Inclut : sécheresse cutanée, eczéma, fissures cutanées, xérodermie, xérose.

  • .  Inclut : prurit des paupières, prurit.

p.  Des cas d'erythema dyschromicum perstans ont été rapportés après la mise sur le marché.

q.  Six des 1956 patients inclus dans les études ADAURA, FLAURA, FLAURA2 (bras monothérapie), LAURA et AURA ont présenté un érythème polymorphe. Des cas d'érythème polymorphe ont également été rapportés après commercialisation, incluant 7 signalements provenant d'une étude de surveillance post-commercialisation (n = 3578).

r.  Fréquence estimée. La limite supérieure de l'IC 95 % pour l'estimation ponctuelle est 3/1956 (0,4 %).

s.  Un événement a été rapporté dans une étude post-commercialisation et la fréquence a été déduite des études ADAURA, FLAURA, FLAURA2 (bras monothérapie), LAURA et AURA et de l'étude post-commercialisation (N=5534). t. Rapportée lors de l'utilisation post-commercialisation u.  Représente l'incidence des résultats de laboratoire, et non pas des événements indésirables rapportés.

v.  Représente des diminutions supérieures ou égales à 10 points de pourcentage et une diminution à moins de 50%.

w.  Représente l'incidence des patients qui avaient un allongement de l'intervalle QTcF > 500 msec.

Description d'effets indésirables sélectionnés

Pneumopathie interstitielle diffuse (PID)

Dans les études ADAURA, FLAURA, FLAURA2 (bras monothérapie), AURA et LAURA, des PID ou des effets indésirables à type de PID ont été rapportées chez 4,3 % des 1956 patients. Huit cas d'issue fatale ont été rapportés. Aucun cas d'issue fatale n'a été rapporté en situation adjuvante. L'incidence des pneumopathies interstitielles diffuses était de 10,4 % chez les patients d'origine ethnique japonaise, de 2,8 % chez les patients asiatiques d'origine ethnique non japonaise et de 3,2 % chez les patients non asiatiques. Le délai médian entre la première dose et la survenue de la pneumopathie interstitielle diffuse ou des effets indésirables à type de pneumopathie interstitielle diffuse était de 85 jours (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Des PID ou des effets indésirables à type de PID ont été rapportés chez 7,7 % et ont été fatals chez 0,7 % (n = 1) des 143 patients ayant reçu TAGRISSO après une chimioradiothérapie définitive à base de platine dans l'étude LAURA. L'incidence des PID était de 6,6 % chez les patients d'origine asiatique non japonaise et de 17,2 % chez les patients non asiatiques ; aucun patient d'origine japonaise n'a présenté d'événement de PID. Le délai médian entre la première dose et l'apparition des PID ou d'effets indésirables à type de PID était de 1,9 mois. Le délai médian entre la dernière dose de radiothérapie et l'apparition des PID ou d'effets indésirables à type de PID était de 3,0 mois.

Des PID ou des effets indésirables à type de PID ont été rapportés chez 3,3 % et ont été fatals chez 0,4 % (n = 1) des 276 patients ayant reçu TAGRISSO en association avec le pémétrexed et une chimiothérapie à base de platine dans l'étude FLAURA2. L'incidence de la PID était de 14,9 % chez les patients d'origine japonaise et de 1,7 % chez les patients non asiatiques ; aucun patient d'origine asiatique non japonaise n'a présenté d'événement de PID dans le bras combiné FLAURA2. Le délai médian entre la première dose et l'apparition des PID ou des effets indésirables à type de PID était de 161 jours.

Pneumopathie radique

Dans l'étude LAURA, après une chimioradiothérapie définitive à base de platine, une pneumopathie radique a été signalée chez 48 % des 143 patients ayant reçu TAGRISSO et 38 % des 73 patients ayant reçu le placebo. Trois patients (2,1 %) ont présenté des événements de grade 3, tous dans le bras TAGRISSO, et aucun événement de grade 4 ou 5 n'a été signalé dans l'un ou l'autre des bras. Le délai médian entre la première dose et l'apparition de la pneumopathie radique était de 1,7 mois dans le bras TAGRISSO et de 1,8 mois dans le bras placebo. Le délai médian entre la dernière dose de radiothérapie et l'apparition d'une pneumopathie radique était de 2,5 mois dans le bras TAGRISSO et de 2,6 mois dans le bras placebo.

Allongement de l'intervalle QTc

Sur les 1956 patients des études ADAURA, FLAURA, FLAURA2, LAURA et AURA traités par

TAGRISSO en monothérpaie (80 mg), 1,1 % des patients (n = 21) ont présenté un QTc supérieur à 500 msec, et 4 % des patients (n = 79) ont présenté une augmentation de plus de 60 msec par rapport au QTc de référence. Une analyse pharmacocinétique/pharmacodynamique portant sur TAGRISSO a prédit une augmentation concentration-dépendante de l'allongement de l'intervalle QTc. Aucun trouble du rythme en relation avec l'intervalle QTc n'a été rapporté dans les études ADAURA, LAURA, FLAURA, FLAURA2 et AURA (voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Propriétés pharmacodynamiques). Chez les patients ayant reçu TAGRISSO en association avec le pémétrexed et une chimiothérapie à base de platine, la proportion de patients ayant présenté un allongement de l'intervalle QTc supérieur à 500 msec avec une augmentation supérieure à 60 msec par rapport à la valeur initiale était faible et similaire à celle observée en monothérapie (1,8 % versus 1,5 %).

Effets gastro-intestinaux

Dans les études ADAURA, FLAURA, FLAURA2, LAURA et AURA (TAGRISSO en monothérapie ; N=1956), une diarrhée a été rapportée chez 46 % des patients parmi lesquels 36 % étaient des évènements de grade 1, 8,1 % de grade 2 et 1,5 % de grade 3 ; aucun évènement de grade 4 ou 5 n'a été rapporté. Une diminution de dose a été requise chez 0,6 % des patients et une interruption du traitement chez 1,9 %. Quatre évènements (0,2 %) ont conduit à un arrêt. Dans ADAURA, FLAURA, FLAURA2 (bras monothérapie) et AURA3, le délai médian de survenue était de 22 jours, 19 jours, 22 jours et 22 jours, respectivement, et la durée médiane des évènements de grade 2 était de 11 jours, 19 jours, 17 jours et 6 jours, respectivement. Chez les patients ayant reçu TAGRISSO en association avec le pémétrexed et une chimiothérapie à base de platine, des diarrhées ont été rapportées chez 43 % des patients versus 41 % des patients en monothérapie, la plupart de ces diarrhées étant de grade 1 et de grade 2.

Événements hématologiques

Chez les patients traités par TAGRISSO, les nombres médians de leucocytes, de lymphocytes, de neutrophiles et de plaquettes ont diminué en début de traitement, ils se sont stabilisés avec le temps puis sont restés au-dessus de la limite inférieure de la normale. Des événements indésirables de type leucopénie, lymphopénie, neutropénie et thrombopénie ont été rapportés ; la plupart de ces événements étaient d'intensité légère ou modérée et n'ont pas entraîné d'interruption de traitement. De rares cas d'anémie aplastique, y compris des cas mortels, ont été rapportés en association avec le traitement par TAGRISSO. TAGRISSO doit être arrêté chez les patients présentant une anémie aplastique confirmée (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Personnes âgées

Dans ADAURA, FLAURA, FLAURA2, LAURA et AURA3 (TAGRISSO en monothérapie ; N =

1956), 43 % des patients étaient âgés de 65 ans et plus, et 11 % étaient âgés de 75 ans et plus. Comparé aux patients plus jeunes (< 65 ans), les patients âgés de ≥ 65 ans ont rapporté davantage d'effets indésirables ayant conduit à des modifications de dose à l'étude (interruption du traitement ou diminution de dose) (18 % versus 13 %). Les types d'événements indésirables rapportés étaient similaires quel que soit l'âge. Les patients plus âgés ont rapporté plus d'effets indésirables de grade 3 ou plus par rapport aux patients plus jeunes (14 % versus 9 %). Dans l'ensemble, aucune différence d'efficacité n'a été observée entre ces patients et les patients plus jeunes. Un profil de sécurité et des données d'efficacité comparables ont été observés dans les études de Phase 2 AURA. Sur les 276 patients traités par TAGRISSO en association avec le pémétrexed et une chimiothérapie à base de platine, 104 patients étaient âgés de ≥ 65 ans et 23 patients étaient âgés de ≥ 75 ans. Les patients plus âgés (≥ 65 ans) ont rapporté des effets indésirables de grade 3 similaires ou plus à ceux des patients âgés de moins de 65 ans (36 % versus 36 %). Une modification de la dose en raison d'effets indésirables a été rapportée chez une proportion plus élevée de patients âgés de ≥ 65 ans que de patients âgés de < 65 ans (34 % versus 20 %).

Poids faible

Les patients avec un faible poids (< 50 kg) recevant TAGRISSO en monothérapie (80 mg ; N = 1956) ont rapporté une fréquence plus élevée d'effets indésirables de grade ≥ 3 (20 % versus 10 %) et d'allongement du QTc (12 % versus 6 %) que les patients avec un poids plus important (≥ 50 kg). Les patients ayant reçu TAGRISSO en association avec le pémétrexed et une chimiothérapie à base de platine et ayant un faible poids corporel (< 50 kg) ont rapporté des fréquences similaires d'effets indésirables de grade ≥ 3 (32 % versus 37 %) par rapport aux patients ayant un poids corporel plus élevé (≥ 50 kg). En revanche, la sécheresse cutanée (34 % versus 22 %) et la stomatite (40 % versus 30 %) ont été rapportées à des fréquences plus élevées chez les patients de faible poids corporel (< 50 kg) que chez les patients de poids corporel plus élevé (≥ 50 kg).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration - voir Annexe V.

Voir plus


Grossesse et allaitement pour le TAGRISSO 80 mg cp

Femmes en âge de procréer/Contraception chez les hommes et les femmes

Les femmes en âge de procréer doivent être incitées à ne pas débuter une grossesse pendant le traitement par TAGRISSO. Les patients doivent utiliser une méthode efficace de contraception pendant toute la durée du traitement et la poursuivre pendant au moins 2 mois après l'arrêt du traitement pour les femmes et 4 mois après l'arrêt du traitement pour les hommes. Un risque de diminution de l'exposition aux contraceptifs hormonaux ne peut être exclu.

Grossesse

Il n'existe pas de données ou il existe des données limitées sur l'utilisation de l'osimertinib chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (embryolétalité, diminution de la croissance fœtale, et mort néonatale, voir rubrique Données de sécurité préclinique). D'après son mécanisme d'action et les données précliniques, l'osimertinib peut être nocif pour le fœtus lorsqu'il est administré à une femme enceinte. TAGRISSO ne doit pas être utilisé pendant la grossesse sauf si l'état clinique de la patiente nécessite un traitement par l'osimertinib.

Allaitement

Le passage de l'osimertinib/métabolites dans le lait maternel humain n'est pas connu. Il n'existe pas de données suffisantes sur l'excrétion de l'osimertinib/métabolites dans le lait chez l'animal.

Cependant, l'osimertinib et ses métabolites ont été détectés chez les jeunes animaux allaités et il a été observé une croissance réduite ainsi qu'une diminution de leur survie (voir rubrique Données de sécurité préclinique). Un risque pour le nourrisson allaité ne peut être exclu. L'allaitement doit être interrompu pendant le traitement par TAGRISSO.

Fertilité

Il n'y a pas de données sur l'effet de TAGRISSO sur la fertilité humaine. Les résultats des études chez l'animal ont montré que l'osimertinib avait des effets sur les organes reproducteurs mâles et femelles et qu'il pouvait altérer la fertilité (voir rubrique Données de sécurité préclinique).


Mise en garde pour TAGRISSO 80 mg cp

Mise en garde

Évaluation du statut mutationnel EGFR

Lorsque l'utilisation de TAGRISSO est envisagée comme traitement adjuvant après résection tumorale complète chez des patients atteints d'un CBNPC, le statut mutationnel EGFR positif (délétions au niveau de l'exon 19 [Ex19del] ou substitutions L858R au niveau de l'exon 21 [L858R]) atteste de l'éligibilité au traitement. Un test validé doit être réalisé dans un laboratoire clinique en utilisant l'ADN tumoral provenant d'un échantillon de tissu obtenu par biopsie ou chirurgie.

Lorsque l'utilisation de TAGRISSO est envisagée chez des patients atteints de CBNPC localement avancé, non résécable et dont la maladie n'a pas progressé pendant ou après une chimioradiothérapie à base de platine, le statut mutationnel EGFR positif (délétions de l'exon 19 ou substitutions L858R au niveau de l'exon 21 [L858R]) atteste de l'éligibilité au traitement. Un test validé doit être réalisé dans un laboratoire clinique en utilisant l'ADN tumoral provenant d'un échantillon de tissu obtenu par biopsie.

Lorsque l'utilisation de TAGRISSO est envisagée comme traitement d'un CBNPC localement avancé ou métastatique, il est important que le statut mutationnel EGFR positif soit déterminé. Un test validé doit être réalisé en utilisant soit l'ADN tumoral provenant d'un échantillon de tissu soit l'ADN tumoral circulant (ADNtc) obtenu à partir d'un échantillon de plasma.

Un statut mutationnel EGFR positif (mutations activatrices de l'EGFR pour le traitement de première ligne, mutations par délétion de l'exon 19 ou par mutations de substitution de l'exon 21 (L858R) lorsque TAGRISSO est administré en association avec le pémétrexed et une chimiothérapie à base de platine pour le traitement de première ligne ou mutations T790M après progression pendant ou après un traitement par ITK EGFR) déterminé en utilisant soit un test tissulaire soit un test plasmatique indique l'éligibilité au traitement par TAGRISSO. Cependant, si un test d'ADNtc plasmatique est utilisé et que le résultat est négatif, il est conseillé de procéder à un suivi en réalisant un test tissulaire chaque fois que possible en raison du risque de faux-négatifs associé au test plasmatique.

Seuls des tests robustes, fiables et sensibles et dont l'utilité a été démontrée pour la détermination du statut mutationnel EGFR de l'ADN tumoral (provenant d'un échantillon de tissu ou du plasma) doivent être utilisés.

Pneumopathie Interstitielle Diffuse (PID)

Des cas de PID ou d'effets indésirables à type de pneumopathie interstitielle diffuse (p. ex.

pneumopathie inflammatoire) sévères, menaçant le pronostic vital ou d'issue fatale ont été observés chez des patients traités par TAGRISSO dans les études cliniques, incluant TAGRISSO après une chimioradiothérapie définitive à base de platine. La plupart des cas se sont améliorés ou se sont résolus avec l'interruption du traitement. Les patients présentant des antécédents de pneumopathie interstitielle diffuse, de pneumopathie interstitielle diffuse médicamenteuse, de pneumopathie radique ayant nécessité un traitement par corticoïdes, ou tout signe de pneumopathie interstitielle diffuse cliniquement active ont été exclus des études cliniques (voir rubrique Effets indésirables).

Une évaluation attentive de tous les patients avec un début aigu et/ ou une aggravation inexpliquée des symptômes pulmonaires (dyspnée, toux, fièvre) doit être effectuée pour exclure une pneumopathie interstitielle diffuse. Le traitement avec ce médicament doit être interrompu pendant l'évaluation de ces symptômes. Si une pneumopathie interstitielle diffuse est diagnostiquée, TAGRISSO doit être arrêté et un traitement approprié doit être initié si nécessaire. La réintroduction de TAGRISSO doit être envisagée pour chaque patient uniquement après une évaluation minutieuse des bénéfices attendus au regard des risques encourus.

Pneumopathie radique

La pneumopathie radique est généralement observée pendant une période pouvant aller jusqu'à un an après la fin de la radiothérapie des poumons. Pour la conduite à tenir sur les adaptations posologiques de TAGRISSO en cas de pneumopathie radique après une chimioradiothérapie définitive à base de platine, se référer à la rubrique Posologie et mode d'administration.

Réactions indésirables cutanées sévères

Des cas de Syndrome de Stevens-Johnson (SJS) et de nécrolyse épidermique toxique (NET) liés à un traitement par TAGRISSO ont été rapportés à des fréquences rare et inconnue, respectivement. Toute initiation de traitement devra être précédée par une sensibilisation des patients aux signes et symptômes du SJS et de la NET. Si des signes ou symptômes suggérant un SJS ou une NET apparaissent, TAGRISSO doit être interrompu. Le traitement par TAGRISSO doit être interrompu immédiatement en cas de diagnostic de SJS ou de NET.

Allongement de l'intervalle QTc

Un allongement de l'intervalle QTc survient chez les patients traités par TAGRISSO. L'allongement de l'intervalle QTc peut conduire à une augmentation du risque de tachyarythmies ventriculaires (p. ex. torsade de pointes) ou de mort subite. Aucune arythmie liée au QTc n'a été rapportée dans les études ADAURA, LAURA, FLAURA, FLAURA2 ou AURA (voir rubrique Effets indésirables). Les patients présentant des anomalies cliniquement importantes du rythme et de la conduction, telles que mesurées par un électrocardiogramme (ECG) de repos (p. ex. intervalle QTc supérieur à 470 msec), ont été exclus de ces études (voir rubrique Effets indésirables).

Si possible, l'utilisation de TAGRISSO chez les patients atteints d'un syndrome du QT long congénital doit être évitée. Une surveillance périodique par électrocardiogrammes (ECGs) et par un dosage des électrolytes doit être envisagée chez les patients présentant une insuffisance cardiaque congestive, des anomalies du bilan électrolytique, ou chez les patients traités par des médicaments connus pour allonger l'intervalle QTc. Le traitement doit être interrompu chez les patients présentant un intervalle QTc supérieur à 500 ms sur au moins 2 ECGs distincts jusqu'à ce que l'intervalle QTc soit inférieur à 481 ms ou revienne à sa valeur de référence si l'intervalle QTc de référence était supérieur ou égal à 481 ms, puis reprendre le traitement par TAGRISSO à une dose réduite, comme indiqué dans le Tableau 1. TAGRISSO doit être définitivement arrêté chez les patients qui présentent un allongement de l'intervalle QTc conjointement avec l'un des éléments suivants : torsade de pointes, tachycardie ventriculaire polymorphe, signes/symptômes d'arythmie grave.

Modifications de la contractilité cardiaque

Lors des études cliniques, une diminution de la fraction d'éjection ventriculaire gauche (FEVG) de

10 points de pourcentage ou plus aboutissant à une FEVG inférieure à 50 % est survenue chez 4,2 % (65/1557) des patients traités avec TAGRISSO en monothérapie pour lesquels une valeur de référence et au moins une évaluation de suivi de la FEVG étaient disponibles. Chez les patients avec des facteurs de risque cardiaque et ceux avec des maladies pouvant affecter la FEVG, une surveillance cardiaque, incluant une évaluation de la FEVG avant et pendant le traitement, devrait être envisagée. Chez les patients développant des signes/symptômes cardiaques significatifs pendant le traitement, une surveillance cardiaque incluant une évaluation de la FEVG devrait être envisagée. Dans une étude contrôlée versus placebo, conduite en situation adjuvante (ADAURA), 1,5 % (5/325) des patients traités par TAGRISSO et 1,5 % (5/331) des patients recevant le placebo ont présenté une diminution de la FEVG supérieure ou égale à 10 % et une diminution à moins de 50 %. Dans l'étude LAURA, après une chimioradiothérapie à base de platine, 3,0 % (4/135) des patients traités avec TAGRISSO et aucun patient traité avec placebo, qui avaient une évaluation de la FEVG initiale et une évaluation de suivi, ont présenté des diminutions de la FEVG supérieures ou égales à 10 points de pourcentage et une diminution à moins de 50 %. Dans l'étude FLAURA2, 8,0 % (21/262) des patients traités par TAGRISSO en association avec du pémétrexed et une chimiothérapie à base de platine, qui avaient une évaluation de la FEVG initiale et au moins une évaluation de suivi, ont présenté une diminution de la FEVG supérieure ou égale à 10 points de pourcentage et une diminution à moins de 50 %.

Kératite

Une kératite a été rapportée chez 0,6 % (n = 11) des 1956 patients traités par TAGRISSO en monothérapie dans les études ADAURA, FLAURA, FLAURA2, LAURA et AURA. Les patients présentant des signes et symptômes aigus ou s'aggravant suggérant une kératite tels que : inflammation de l'œil, larmoiement, sensibilité à la lumière, vision trouble, douleur oculaire et/ou œil rouge, devraient être adressés rapidement à un spécialiste en ophtalmologie (voir rubrique Posologie et mode d'administration Tableau 1).

Anémie aplastique

De rares cas d'anémie aplastique, y compris des cas mortels, ont été rapportés en association avec le traitement par TAGRISSO. Avant d'initier le traitement, les patients doivent être informés des signes et symptômes de l'anémie aplastique, y compris, mais sans s'y limiter : fièvre persistante, ecchymoses, saignements, pâleur, infections et fatigue. En cas d'apparition de signes et de symptômes évocateurs d'une anémie aplastique, une surveillance étroite du patient et l'interruption ou l'arrêt du traitement par TAGRISSO doivent être envisagés. TAGRISSO doit être arrêté définitivement chez les patients présentant une anémie aplastique confirmée (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

Age et poids

Les patients âgés (> 65 ans) ou les patients de faible poids (< 50 kg) peuvent avoir un risque plus élevé de présenter des effets indésirables de grade 3 ou plus. Une surveillance étroite est recommandée chez ces patients (voir rubrique Effets indésirables).

Sodium

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».

Précautions d'emploi

Insuffisance rénale sévère

Pneumopathie interstitielle diffuse

Antécédent pneumopathie interstitielle diffuse

Symptômes pulmonaires

Syndrome de Stevens-Johnson

Troubles du rythme

Troubles de la conduction

Insuffisance cardiaque congestive

Trouble de l'équilibre électrolytique

Allongement de l'intervalle QTc (> 500 ms)

Anomalie cardiaque

Inflammation oculaire

Larmoiement

Sensibilité oculaire à la lumière

Vision trouble

Douleur oculaire

Yeux rouges

Sujet de moins de 50 kg

Patiente en âge de procréer

Homme fertile

Sujet âgé

Aptitude à conduire

TAGRISSO n'a aucun effet ou qu'un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

Interaction avec d'autre médicaments

Interactions pharmacocinétiques

Les inducteurs puissants du CYP3A4 peuvent réduire l'exposition à l'osimertinib. L'osimertinib peut augmenter l'exposition aux substrats de la protéine de résistance du cancer du sein (BCRP) et de la glycoprotéine-P (P-gp).

Substances actives pouvant augmenter les concentrations plasmatiques d'osimertinib

Les études in vitro ont montré que la phase I du métabolisme de l'osimertinib se fait principalement via le CYP3A4 et le CYP3A5. Dans une étude pharmacocinétique clinique conduite chez des patients, l'administration concomitante avec 200 mg d'itraconazole deux fois par jour (un inhibiteur puissant du CYP3A4) n'a eu aucun effet cliniquement significatif sur l'exposition à l'osimertinib (aire sous la courbe (ASC) augmentée de 24 % et Cmax réduite de 20 %). Par conséquent, il est peu probable que les inhibiteurs du CYP3A4 affectent l'exposition à l'osimertinib. D'autres enzymes catalysantes n'ont pas été identifiées.

Substances actives pouvant diminuer les concentrations plasmatiques d'osimertinib

Dans une étude pharmacocinétique clinique conduite chez des patients, l'ASC à l'état d'équilibre de l'osimertinib a été réduite de 78 % lorsque ce médicament était co-administré avec de la rifampicine (600 mg par jour pendant 21 jours). De même, l'exposition au métabolite AZ5104 a diminué de 82 % pour l'ASC et de 78 % pour la Cmax. Il est recommandé d'éviter l'utilisation concomitante d'inducteurs puissants du CYP3A (p. ex. phénytoïne, rifampicine, carbamazépine) avec TAGRISSO. Les inducteurs modérés du CYP3A4 (p. ex. bosentan, efavirenz, étravirine, modafinil) peuvent également diminuer l'exposition à l'osimertinib et doivent être utilisés avec précaution, ou évités si possible. Il n'existe pas de données cliniques disponibles pour recommander une adaptation posologique de TAGRISSO. L'utilisation concomitante avec le millepertuis est contre-indiquée (voir rubrique Contre-indications).

Effet des substances actives diminuant l'acidité gastrique sur l'osimertinib

Dans une étude pharmacocinétique clinique, l'administration concomitante d'oméprazole n'a pas entraîné de modifications cliniquement pertinentes de l'exposition à l'osimertinib. Des agents modificateurs du pH gastrique peuvent être utilisés de façon concomitante avec TAGRISSO sans aucune restriction.

Substances actives dont les concentrations plasmatiques peuvent être altérées par TAGRISSO

D'après les études in vitro, l'osimertinib est un inhibiteur compétitif des transporteurs BCRP.

Dans une étude pharmacocinétique clinique, l'administration concomitante de TAGRISSO avec de la rosuvastatine (substrat sensible de la BCRP) a augmenté l'ASC et la Cmax de la rosuvastatine respectivement de 35 % et 72 %. Les patients prenant de façon concomitante des médicaments dont le métabolisme est dépendant de la BCRP et ayant un index thérapeutique étroit doivent être étroitement surveillés pour détecter des signes de modification de la tolérance du médicament concomitant en raison de l'augmentation de l'exposition lorsqu'ils sont traités par TAGRISSO (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).

Dans une étude pharmacocinétique clinique, l'administration concomitante de TAGRISSO avec de la simvastatine (substrat sensible du CYP3A4) a réduit l'ASC et la Cmax de la simvastatine respectivement de 9 % et de 23 %. Ces modifications sont faibles et il est peu probable qu'elles soient cliniquement significatives. Les interactions pharmacocinétiques cliniques avec les substrats du CYP3A4 sont peu probables. Un risque de diminution de l'exposition aux contraceptifs hormonaux ne peut être exclu.

Dans une étude clinique d'interaction du récepteur au Pregnane X (Pregnane X Receptor - PXR), la co-administration de TAGRISSO avec de la fexofenadine (substrat du P-gp) a augmenté l'ASC et la Cmax de la fexofenadine respectivement de 56 % (IC 90 % 35 ; 79) et de 76% (IC 90 % 49 ; 108) après une dose unique et respectivement de 27 % (IC 90 % 11 ; 46) et 25 % (IC 90 % 6 ; 48) à l'état d'équilibre. Chez les patients prenant des traitements concomitants susceptibles d'agir sur la P-gp et à marge thérapeutique étroite (ex. digoxine, dabigatran, aliskiren), une surveillance étroite des signes de modification de la tolérance résultants d'une augmentation de l'exposition au traitement concomitant pendant un traitement par TAGRISSO doit être mise en place (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).


Informations complémentaires pour TAGRISSO 80 mg cp

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Plan Cancer 2014-2019

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Excipients

Noyau du comprimé : Mannitol, Cellulose microcristalline, Hydroxypropylcellulose, Stéarylfumarate de sodium, Pelliculage du comprimé : Polyvinylique alcool, Titane dioxyde, Polyéthylèneglycol 3350, Talc, Fer oxyde, Fer oxyde, Fer oxyde

Exploitant / Distributeur

ASTRAZENECA

31 Place des Corolles Tour Carpe Diem

92400

COURBEVOIE

Code UCD7 : 9416251

Code UCD13 : 3400894162513

Code CIS : 60463095

T2A médicament : Non

Laboratoire exploitant : ASTRAZENECA

Prix vente TTC : 4883.02€

Taux de TVA : 2.1%

TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non

Base de remboursement : 4883.02€

Taux SS : 100%

Agréments collectivités : Oui

Code acte pharmacie : PH1

Date AMM : 02/02/2016

Rectificatif AMM : 19/12/2024

Marque : TAGRISSO

Gamme : Sans gamme

Code GTIN13 : 3400930047651

Référence LPPR : Aucune

Sources d'informations

AMM européennes : www.ema.europa.eu/en

AMM françaises : ansm.sante.fr/

Equivalences strictes

TAGRISSO 80 mg, comprimé pelliculé, boîte de 3 plaquettes unitaires de 10

Comprimé pelliculé

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