VFEND
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé pelliculé
Catégories :
Infectiologie - Parasitologie, Antimycosiques systémiques, Triazolés, Voriconazole
Principes actifs :
Voriconazole
Aspergillose invasive, Candidémie chez le patient non neutropénique, Infection grave à Candida, Infection grave à Scedosporium, Infection grave à Fusarium, Prophylaxie des infections fongiques invasives chez les receveurs d'une allogreffe de cellules souches hématopoïétiques
Enfant de plus de 12 ans de plus de 50 Kg . Traitement à posologie renforcée (+ 2cp à 50mg)
200 mg 2 fois par jour au moins 1 heure avant le repas ou 1 heure après.
ou 1 comprimé 2 fois par jour au moins 1 heure avant le repas ou 1 heure après.
Enfant de plus de 12 ans de plus de 50 Kg . Traitement d'entretien (implicite)
200 mg 2 fois par jour au moins 1 heure avant le repas ou 1 heure après.
ou 1 comprimé 2 fois par jour au moins 1 heure avant le repas ou 1 heure après.
Enfant de plus de 12 ans de plus de 50 Kg . Traitement initial : dose de charge
400 mg tous les 12 heures au moins 1 heure avant le repas ou 1 heure après pendant 24 heures.
ou 2 comprimés tous les 12 heures au moins 1 heure avant le repas ou 1 heure après pendant 24 heures.
Adulte de plus de 40 Kg . Traitement initial : dose de charge
400 mg tous les 12 heures au moins 1 heure avant le repas ou 1 heure après pendant 24 heures.
ou 2 comprimés tous les 12 heures au moins 1 heure avant le repas ou 1 heure après pendant 24 heures.
Adulte de plus de 40 Kg . Traitement d'entretien (implicite)
200 mg 2 fois par jour au moins 1 heure avant le repas ou 1 heure après.
ou 1 comprimé 2 fois par jour au moins 1 heure avant le repas ou 1 heure après.
Adulte de plus de 40 Kg . Traitement à posologie renforcée (+ 2cp à 50mg)
200 mg 2 fois par jour au moins 1 heure avant le repas ou 1 heure après.
ou 1 comprimé 2 fois par jour au moins 1 heure avant le repas ou 1 heure après.
Adulte de moins de 40 Kg . Traitement initial : dose de charge (implicite)
200 mg tous les 12 heures au moins 1 heure avant le repas ou 1 heure après pendant 24 heures.
ou 1 comprimé tous les 12 heures au moins 1 heure avant le repas ou 1 heure après pendant 24 heures.
Voie orale
CONSULTER IMMEDIATEMENT le MEDECIN en cas de :
- éruption cutanée.
- jaunisse (coloration jaune des yeux ou de la peau).
- changements dans les tests sanguins de la fonction hépatique.
- pancréatite (inflammation du pancréas) qui peut provoquer des douleurs abdominales et dorsales sévères.
INFORMER immédiatement le médecin en cas de :
- éruption grave ou de cloque apparaissant sur la peau ou en cas de douleur osseuse.
- douleurs à l'estomac ou si l'aspect des selles a changé.
- prise de poids, bosse graisseuse entre les épaules, visage
arrondi, assombrissement de la peau du ventre, des cuisses, des seins
et des bras, amincissement de la peau, propension aux ecchymoses,
pilosité excessive, transpiration excessive (signes du « syndrome de
Cushing »).
NE PAS S'EXPOSER au soleil et aux rayons UV pendant le traitement. Il est important d'utiliser de la crème solaire ayant un indice de protection élevé.
NE PAS PRENDRE de produits à base de plantes contenant du millepertuis (Hypericum perforatum) pendant le traitement.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (vision trouble, trouble de l'acuité visuelle, photophobie).
UTILISER UNE METHODE DE CONTRACEPTION pour les femmes en âge de procréer pendant le traitement.
Agitation
Alopécie
Anémie
Anxiété
Asthénie
Bradycardie
Constipation
Convulsions
Dorsalgie
Douleur thoracique
Dyspepsie
Gingivite
Hématurie
Hépatite
Hypoglycémie
Hypokaliémie
Hyponatrémie
Hypotension
Ictère
Insomnie
Insuffisance rénale aiguë
Leucopénie
Phlébite
Sinusite
Tachycardie
Tétanie
Dépression
Agranulocytose
Thrombocytopénie
Syncope
Etat confusionnel
Hallucinations
Frissons
Eruption maculopapuleuse
Hépatite toxique
Neutropénie
Paresthésie
Somnolence
Tremblement
Dermatite exfoliative
Etourdissement
Oedème pulmonaire
Pancytopénie
Ictère cholestatique
Erythème cutané
Chéilite
Hémorragie rétinienne
Hypertonie
Oedème facial
Prurit cutané
Raideur de la nuque
Oedème péri-orbitaire
Augmentation de la créatinine sérique
Syndrome de détresse respiratoire aiguë
Neutropénie fébrile
Lésion hépatique
Oedème buccal
Arythmie supraventriculaire
Oedème de la lèvre
Purpura thrombopénique immunologique
Arthrite
Blépharite
Cholécystite
Eczéma
Extrasystole ventriculaire
Fibrillation ventriculaire
Gastro-entérite
Glossite
Hypothyroïdie
Insuffisance hépatique
Néphrite
Oedème cérébral
Pancréatite
Sclérite
Tachycardie supraventriculaire
Tachycardie ventriculaire
Thrombophlébite
Urticaire
Péritonite
Neuropathie périphérique
Hépatomégalie
Diplopie
Duodénite
Purpura
Syndrome de Stevens-Johnson
Allongement de l'intervalle QT
Ataxie
Dysgueusie
Eosinophilie
Protéinurie
Syndrome extrapyramidal
Syndrome pseudogrippal
Hypoacousie
Colite pseudomembraneuse
Crise oculogyre
Akathisie
Lymphadénopathie
Encéphalopathie
Oedème papillaire
Hypersensibilité
Eruption papuleuse
Dermatite allergique
Insuffisance corticosurrénalienne
Eruption maculeuse
Lymphangite
Phototoxicité
Encéphalopathie métabolique
Augmentation de l'urée sérique
Oedème de la langue
Nécrose tubulaire rénale
Acouphène
Cholélithiase
Parkinsonisme
Trouble du nerf optique
Augmentation des taux de cholestérol
Vertige labyrinthique
Anomalie de la moelle osseuse
Hypoesthésie
Encéphalopathie hypoxique/ischémique
Bloc auriculoventriculaire complet
Encéphalopathie hépatique
Hyperthyroïdie
Psoriasis
Torsades de pointes
Coagulation intravasculaire disséminée
Syndrome de Lyell
Erythème polymorphe
Nystagmus
Syndrome de Guillain-Barré
Atrophie optique
Réaction anaphylactoïde
Erythème pigmenté fixe
Opacité cornéenne
Bloc de branche
Pseudoporphyrie
Kératose actinique
Angioedème
Syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse
Rythme nodal
Lupus érythémateux cutané
Maladie de Bowen
Névrite optique
Arythmie
Elévation des enzymes hépatiques
Augmentation de la bilirubinémie
Réaction de photosensibilité
Lentigo
Allongement de l'intervalle QTc
Carcinome épidermoïde cutané
Taches de rousseur
Périostite
Résumé du profil de sécurité
Le profil de sécurité du voriconazole chez l'adulte est fondé sur une banque de données globale incluant plus de 2000 sujets (dont 1603 patients adultes inclus dans des essais cliniques) et 270 adultes supplémentaires dans des essais sur la prophylaxie. Il s'agit d'une population hétérogène, avec des patients présentant des hémopathies malignes, des patients infectés par le VIH et présentant des candidoses œsophagiennes et des infections fongiques réfractaires, des patients non neutropéniques avec candidémie ou aspergillose et des volontaires sains.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés ont été des atteintes visuelles, une pyrexie, un rash, des vomissements, des nausées, des diarrhées, des maux de tête, un œdème périphérique, des anomalies des tests de la fonction hépatique, une détresse respiratoire et des douleurs abdominales.
Ces effets indésirables étaient généralement d'intensité légère à modérée. Aucune différence cliniquement significative n'a été observée lors de l'analyse des données de sécurité d'emploi en fonction de l'âge, la race ou le sexe.
Tableau des effets indésirables
Comme la plupart des études a été réalisée en ouvert, le tableau ci-dessous reprend, par classe d'organes, tous les effets indésirables ayant un lien de causalité possible et leurs catégories de fréquence rapportés chez 1873 adultes provenant d'un ensemble d'études cliniques dans le traitement (1603) et dans la prophylaxie (270).
Les catégories de fréquence sont exprimées comme suit : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 et < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1000 et < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000 et < 1/1000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.
Effets indésirables rapportés chez des sujets traités par le voriconazole :
* Effets indésirables rapportés lors de l'utilisation après commercialisation** La catégorie de fréquence est basée sur une étude observationnelle utilisant des données en conditions réelles provenant de sources de données secondaires en Suède.
1 Y compris neutropénie fébrile et neutropénie.
2 Y compris purpura thrombopénique immun.
3 Y compris raideur de la nuque et tétanie.
4 Y compris encéphalopathie hypoxique-ischémique et encéphalopathie métabolique.
5 Y compris akathisie et parkinsonisme.
6 Voir section « Atteintes visuelles » à la rubrique Effets indésirables.
7 Des cas de névrite optique prolongée ont été rapportés après commercialisation. Voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi.
8 Voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi.
9 Y compris dyspnée et dyspnée d'effort.
10 Y compris lésion hépatique d'origine médicamenteuse, hépatite toxique, lésion hépatocellulaire et hépatotoxicité.
11 Y compris œdème péri-orbitaire, œdème de la lèvre et œdème buccal.
Description de certains effets indésirables
Atteintes visuelles
Dans les essais cliniques, les atteintes visuelles (y compris vision trouble, photophobie, chloropsie, chromatopsie, daltonisme, cyanopsie, trouble de l'œil, halo coloré, cécité nocturne, oscillopsie, photopsie, scotome scintillant, baisse de l'acuité visuelle, brillance visuelle, défaut du champ visuel, corps flottants du vitré et xanthopsie) survenues avec le voriconazole ont été très fréquentes. Ces atteintes visuelles étaient transitoires et totalement réversibles, la majorité d'entre elles ayant disparu spontanément en 60 minutes et aucun effet visuel cliniquement significatif n'a été observé. Il a semblé que ces effets s'atténuaient en cas d'administration répétée de voriconazole. Les atteintes visuelles étaient généralement d'intensité légère; elles n'ont que rarement entraîné un arrêt du traitement et n'étaient pas associées à des séquelles à long terme. Les atteintes visuelles peuvent être dues à des concentrations plasmatiques et / ou à des doses plus élevées.
Le mécanisme d'action est inconnu, bien que le site d'action se trouve vraisemblablement dans la rétine.
Au cours d'une étude chez des volontaires sains portant sur l'effet du voriconazole sur la fonction rétinienne, le voriconazole a entraîné une diminution de l'amplitude de l'onde de l'électrorétinogramme (ERG). L'ERG mesure les courants électriques dans la rétine. Les modifications de l'ERG n'ont pas progressé pendant les 29 jours de traitement et ont été complètement réversibles à l'arrêt du voriconazole.
Des cas d'effets indésirables visuels prolongés ont été rapportés lors de l'utilisation après commercialisation (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Réactions dermatologiques
Les réactions dermatologiques étaient très fréquentes chez les patients traités par voriconazole dans les essais cliniques. Toutefois, ces patients souffraient d'affections sous-jacentes graves et recevaient de nombreux médicaments simultanément. La plupart de ces éruptions étaient d'intensité légère à modérée. Des réactions cutanées graves ont été observées sous VFEND, y compris syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) (peu fréquent), nécrolyse épidermique toxique (NET) (syndrome de Lyell) (rare), syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (Syndrome DRESS) (rare) et érythème polymorphe (rare) (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Le patient qui développe une éruption cutanée doit être étroitement surveillé ; le traitement par VFEND doit être interrompu si les lésions progressent. Des réactions de photosensibilité telles que éphélides, lentigo et kératose actinique ont été signalées, en particulier lors des traitements prolongés (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Des cas de carcinomes épidermoïdes cutanés (y compris CEC in situ ou maladie de Bowen) ont été rapportés chez les patients traités par VFEND au long cours ; le mécanisme n'a pas été établi (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Tests de la fonction hépatique
Au cours du programme clinique de voriconazole, l'incidence globale des élévations des transaminases > 3 x LSN (non nécessairement associées à un effet indésirable) était de 18,0 % (319/1768) chez les adultes et 25,8 % (73/283) chez les enfants ayant reçu du voriconazole dans le cadre d'une utilisation thérapeutique ou prophylactique. Les anomalies des tests de la fonction hépatique peuvent être dues à des concentrations plasmatiques et / ou à des doses plus élevées. La majorité de ces tests anormaux a été résolue au cours du traitement soit sans adaptation posologique, soit après adaptation posologique ou après arrêt du traitement.
Chez des patients présentant d'autres affections sous-jacentes sévères, le voriconazole a été impliqué dans des cas de toxicité hépatique sévère, y compris des cas d'ictère, d'hépatite et d'insuffisance hépatique ayant entraîné la mort (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Prophylaxie
Dans une étude multicentrique, comparative menée en ouvert, comparant le voriconazole à l'itraconazole dans la prophylaxie primaire chez des adultes et des adolescents receveurs d'une GCSH allogénique sans antécédents d'IFI prouvée ou probable, l'arrêt définitif du voriconazole du fait de la survenue d'EI a été rapporté chez 39,3 % des sujets, contre 39,6 % dans le bras traité par itraconazole. Les EI hépatiques apparus sous traitement ont conduit à l'arrêt définitif du médicament de l'étude chez 50 sujets (21,4 %) traités par voriconazole et chez 18 sujets (7,1 %) traités par itraconazole.
Population pédiatrique
La sécurité du voriconazole a été étudiée dans les essais cliniques chez 288 enfants âgés de 2 à moins de 12 ans (169) et de 12 à moins de 18 ans (119) qui ont reçu le voriconazole dans le cadre d'un usage prophylactique (183) et thérapeutique (105). La sécurité du voriconazole a également été étudiée chez 158 enfants supplémentaires âgés de 2 à moins de 12 ans dans le cadre de programmes d'usage compassionnel. Globalement, le profil de sécurité du voriconazole dans la population pédiatrique était similaire à celui des adultes. Toutefois, une tendance à l'augmentation de la fréquence des élévations des enzymes hépatiques, signalées comme effets indésirables dans les essais cliniques, a été observée chez les enfants en comparaison avec les adultes (14,2 % d'élévations des transaminases chez les enfants contre 5,3 % chez les adultes). Les données obtenues depuis la commercialisation suggèrent que les réactions cutanées (particulièrement les érythèmes) pourraient être plus fréquentes dans la population pédiatrique que chez les adultes. Chez 22 patients âgés de moins de 2 ans ayant reçu du voriconazole dans le cadre d'un programme d'usage compassionnel, les effets indésirables suivants (pour lesquels une relation avec le voriconazole ne pouvait être exclue) ont été rapportés : réaction de photosensibilité (1), arythmie (1), pancréatite (1), augmentation de la bilirubine sanguine (1), élévation des enzymes hépatiques (1), rash (1) et œdème papillaire (1). Depuis la commercialisation, des cas de pancréatite ont été rapportés chez des enfants.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration - voir Annexe V.
Voir plus
Grossesse
Il n'existe pas de données pertinentes disponibles sur l'utilisation de VFEND chez la femme enceinte.
Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique Données de sécurité préclinique). Le risque potentiel en clinique n'est pas connu.
VFEND ne doit pas être utilisé pendant la grossesse sauf si les bénéfices escomptés pour la mère sont clairement supérieurs aux risques encourus par le fœtus.
Femmes en âge de procréer
Les femmes en âge de procréer doivent obligatoirement utiliser une contraception efficace pendant le traitement.
Allaitement
L'excrétion du voriconazole dans le lait maternel n'a pas été étudiée. L'allaitement doit être interrompu dès le début du traitement par VFEND.
Fertilité
Dans une étude menée chez l'animal, aucune altération de la fertilité n'a été montrée chez les rats mâles et femelles (voir rubrique Données de sécurité préclinique).
Hypersensibilité
Il convient d'être prudent en cas d'administration de VFEND chez des patients ayant présenté des réactions d'hypersensibilité à d'autres azolés (voir aussi rubrique Effets indésirables).
Système cardiovasculaire
Le voriconazole, a été associé à un allongement de l'intervalle QTc. De rares cas de torsades de pointes ont été rapportés chez des patients traités par voriconazole présentant des facteurs de risque ayant pu y contribuer tels que des antécédents de chimiothérapie cardiotoxique, de cardiomyopathie, d'hypokaliémie et la prise de médicaments concomitants. Le voriconazole doit être administré avec prudence chez les patients présentant des conditions potentiellement pro-arythmogènes, telles que :
Toxicité hépatique
Au cours des essais cliniques, des cas de réactions hépatiques sévères sont survenus lors du traitement par voriconazole (y compris hépatite clinique, cholestase et insuffisance hépatique fulminante, incluant des décès). Les cas de réactions hépatiques ont été observés principalement chez des patients présentant d'autres affections sous-jacentes graves (principalement hémopathies malignes). Des réactions hépatiques transitoires, comme des hépatites et des ictères sont survenues chez des patients ne présentant pas d'autre facteur de risque identifiable. Les troubles hépatiques ont généralement été réversibles à l'arrêt du traitement (voir rubrique Effets indésirables).
Surveillance de la fonction hépatique
Il convient de surveiller étroitement l'apparition d'une toxicité hépatique chez les patients recevant VFEND. La prise en charge des patients doit inclure une évaluation en laboratoire de la fonction hépatique (en particulier de l'ASAT et de l'ALAT) au début du traitement par VFEND et au moins une fois par semaine pendant le premier mois de traitement. La durée du traitement doit être aussi courte que possible. Cependant, si, après évaluation du rapport bénéfice-risque, le traitement est poursuivi (voir rubrique Posologie et mode d'administration), la fréquence de la surveillance pourra être diminuée à une fois par mois si aucune modification des tests de la fonction hépatique n'est observée.
En cas d'élévation significative des tests de la fonction hépatique, le traitement par VFEND doit être interrompu, à moins que l'évaluation médicale du rapport bénéfice-risque du traitement ne justifie sa poursuite.
La surveillance de la fonction hépatique doit être effectuée chez les enfants et les adultes.
Effets indésirables cutanés graves Phototoxicité
VFEND a également été associé à des cas de phototoxicité, incluant des réactions telles que éphélides, lentigo, kératose actinique et des cas de pseudo-porphyrie. Il existe un risque potentiel accru de réactions cutanées/toxicité en cas d'utilisation concomitante d'agents photosensibilisants (par exemple, le méthotrexate, etc.). Il est recommandé à tous les patients, y compris les enfants, de ne pas s'exposer au soleil pendant le traitement par VFEND et de prendre des mesures appropriées telles que le port de vêtements pour se protéger ou l'utilisation d'écrans solaires ayant un indice de protection (IP) élevé.
Carcinomes épidermoïdes cutanés (CEC)
Des cas de carcinomes épidermoïdes cutanés (y compris CEC in situ ou maladie de Bowen) ont été rapportés chez des patients, certains d'entre eux avaient rapporté des réactions phototoxiques auparavant. En cas de survenue de réactions phototoxiques, un avis pluridisciplinaire doit être demandé. L'arrêt de VFEND et le recours à d'autres agents antifongiques doivent être envisagés et le patient doit être adressé à un dermatologue. Un bilan dermatologique doit être pratiqué de façon systématique et régulière, si le traitement par VFEND est poursuivi malgré l'apparition de lésions associées à une phototoxicité, afin de permettre le dépistage et la prise en charge précoces de lésions précancéreuses. VFEND doit être arrêté en présence de lésions cutanées précancéreuses ou d'un carcinome épidermoïde de la peau (voir ci-dessous la rubrique sous Traitement à long terme).
Réactions indésirables cutanées sévères
Des réactions cutanées sévères, notamment le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ), la nécrolyse épidermique toxique (NET) (syndrome de Lyell) et le syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (Syndrome DRESS), pouvant menacer le pronostic vital ou d'issue fatale, ont été rapportés suite à l'utilisation du voriconazole. En cas d'éruption cutanée, le patient doit être étroitement surveillé et VFEND doit être interrompu si les lésions progressent.
Événements cortico-surrénaliens
Des cas réversibles d'insuffisance cortico-surrénalienne ont été rapportés chez des patients recevant des azolés, dont le voriconazole. Une insuffisance cortico-surrénalienne a été rapportée chez des patients recevant des azolés avec ou sans corticostéroïdes concomitants. Chez les patients recevant des azolés sans corticostéroïdes, l'insuffisance cortico-surrénalienne est liée à l'inhibition directe de la stéroïdogenèse par les azolés. Chez les patients prenant des corticostéroïdes, l'inhibition de leur métabolisme par le CYP3A4 associée au voriconazole peut entraîner un excès de corticostéroïdes et une suppression surrénalienne (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Un syndrome de Cushing avec et sans insuffisance cortico-surrénalienne ultérieure a également été rapporté chez des patients recevant du voriconazole simultanément avec des corticostéroïdes.
Les patients sous traitement au long cours par voriconazole et corticostéroïdes (incluant les corticostéroïdes par voie inhalée tels que le budésonide et les corticostéroïdes par voie intranasale) doivent être étroitement surveillés en vue de détecter tout dysfonctionnement de la corticosurrénale, tant pendant le traitement que lors de l'arrêt du voriconazole (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Les patients doivent être informés du fait qu'ils doivent consulter immédiatement un médecin s'ils présentent des signes et symptômes du syndrome de Cushing ou d'une insuffisance cortico-surrénalienne.
Traitement à long terme
Une exposition au long cours au voriconazole (traitement curatif ou prophylactique) sur une durée supérieure à 180 jours (6 mois) nécessite une évaluation attentive du rapport bénéfice-risque. Les médecins doivent par conséquent envisager la nécessité de limiter l'exposition à VFEND (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Propriétés pharmacodynamiques).
Des carcinomes épidermoïdes cutanés (CEC) (y compris CEC in situ ou maladie de Bowen) ont été rapportés liés à un traitement de VFEND à long terme (voir rubrique Effets indésirables).
Des cas de périostite non infectieuse avec élévation des taux de fluorure et de phosphatases alcalines ont été rapportés chez des patients transplantés. Si un patient développe une douleur osseuse et présente des clichés radiologiques compatibles avec une périostite, l'arrêt de VFEND doit être envisagé après avis pluridisciplinaire (voir rubrique Effets indésirables).
Effets indésirables visuels
Des cas d'effets indésirables visuels prolongés ont été rapportés, incluant une vision trouble, une névrite optique et un œdème papillaire (voir rubrique Effets indésirables).
Effets indésirables rénaux
Des cas d'insuffisance rénale aiguë ont été observés chez des patients atteints de pathologies graves traités par VFEND. Les patients sous voriconazole sont susceptibles d'être traités simultanément par des médicaments néphrotoxiques et de présenter des affections concomitantes pouvant conduire à une altération de la fonction rénale (voir rubrique Effets indésirables).
Surveillance de la fonction rénale
Les patients doivent être surveillés afin de détecter toute anomalie de la fonction rénale. Cette surveillance doit comprendre une évaluation en laboratoire, en particulier de la créatinine sérique.
Surveillance de la fonction pancréatique
Les patients, particulièrement les enfants, qui présentent des facteurs de risque de pancréatite aiguë (par exemple chimiothérapie récente, greffe de cellules souches hématopoïétiques [GCSH]), doivent être étroitement surveillés pendant le traitement par VFEND. La surveillance de l'amylase ou de la lipase sérique est à envisager dans cette situation clinique.
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité chez les enfants de moins de deux ans n'ont pas été établies (voir rubriques Effets indésirables et Propriétés pharmacodynamiques). Le voriconazole est indiqué chez les enfants à partir de deux ans. Une fréquence accrue d'élévations des enzymes hépatiques a été observée dans la population pédiatrique (voir rubrique Effets indésirables). La fonction hépatique doit être surveillée chez les enfants et les adultes. La biodisponibilité orale peut être limitée chez les enfants âgés de 2 à < 12 ans qui souffrent de malabsorption et qui présentent un très faible poids corporel pour leur âge. Dans ce cas, l'administration du voriconazole par voie intraveineuse est recommandée.
Effets indésirables cutanés graves (incluant CEC)
La fréquence des réactions de phototoxicité est plus élevée dans la population pédiatrique. L'évolution vers un CEC ayant été rapportée, des mesures strictes de photoprotection sont nécessaires dans cette population de patients. Chez les enfants présentant des lésions de photovieillissement telles que des lentigos ou des éphélides, il est recommandé d'éviter de s'exposer au soleil et d'effectuer une surveillance dermatologique, même après l'arrêt du traitement.
Prophylaxie
En cas d'événements indésirables liés au traitement (hépatotoxicité, réactions cutanées sévères incluant une phototoxicité et un CEC, troubles visuels prolongés ou sévères et périostite), l'arrêt du voriconazole et le recours à d'autres agents antifongiques doivent être envisagés.
Phénytoïne (substrat de l'isoenzyme CYP2C9 et inducteur puissant du CYP450)
Une surveillance étroite des concentrations de phénytoïne est recommandée en cas d'administration concomitante avec la phénytoïne et le voriconazole. L'administration concomitante de voriconazole et de phénytoïne doit être évitée sauf si le bénéfice attendu est supérieur au risque encouru (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Efavirenz (inducteur du CYP450 ; inhibiteur et substrat du CYP3A4)
Lors de l'administration concomitante de voriconazole et d'éfavirenz, la dose de voriconazole doit être augmentée à 400 mg toutes les 12 heures et la dose d'éfavirenz doit être diminuée à 300 mg toutes les 24 heures (voir rubriques Posologie et mode d'administration, Contre-indications et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Glasdégib (substrat du CYP3A4)
Il est attendu que l'administration concomitante de voriconazole augmente les concentrations plasmatiques de glasdégib et augmente le risque d'allongement de l'intervalle QTc (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Si l'administration concomitante ne peut être évitée, il est recommandé d'effectuer fréquemment une surveillance ECG.
Inhibiteurs de la tyrosine kinase (substrat du CYP3A4)
Il est attendu que l'administration concomitante de voriconazole avec des inhibiteurs de la tyrosine kinase métabolisés par le CYP3A4 augmente les concentrations plasmatiques de l'inhibiteur de la tyrosine kinase et le risque d'effets indésirables. Si l'administration concomitante ne peut être évitée, une réduction de la posologie de l'inhibiteur de la tyrosine kinase et une surveillance clinique étroite sont recommandées (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Rifabutine (inducteur puissant du CYP450)
Une surveillance étroite de la numération globulaire complète et des effets indésirables liés à la rifabutine (par exemple uvéite) est recommandée en cas d'administration concomitante de rifabutine et de voriconazole. L'administration concomitante de voriconazole et de rifabutine doit être évitée sauf si le bénéfice attendu est supérieur au risque encouru (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Ritonavir (inducteur puissant du CYP450 ; inhibiteur et substrat du CYP3A4)
L'administration concomitante de voriconazole et de ritonavir à faible dose (100 mg deux fois par jour) doit être évitée sauf si une évaluation du rapport bénéfice/risque pour le patient justifie l'utilisation du voriconazole (voir rubriques Contre-indications et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Evérolimus (substrat du CYP3A4, substrat de la glycoprotéine P)
L'administration concomitante de voriconazole et d'évérolimus n'est pas recommandée car il est attendu que le voriconazole augmente significativement les concentrations d'évérolimus. Les données sont actuellement insuffisantes pour recommander une adaptation posologique dans cette situation (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Méthadone (substrat du CYP3A4)
Une surveillance fréquente des effets indésirables et de la toxicité liés à la méthadone, incluant un allongement de l'intervalle QTc, est recommandée en cas d'administration concomitante avec le voriconazole, en raison de l'augmentation des taux de méthadone après administration concomitante avec le voriconazole. Une réduction de la posologie de la méthadone peut être nécessaire (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Opiacés d'action rapide (substrat du CYP3A4)
Une réduction de la dose d'alfentanil, de fentanyl et des autres opiacés d'action rapide, de structure similaire à l'alfentanil et métabolisés par le CYP3A4 (par exemple sufentanil) doit être envisagée lors de l'administration concomitante avec le voriconazole (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Puisque l'administration concomitante de l'alfentanil avec le voriconazole prolonge la demi-vie de l'alfentanil de 4 fois et que d'après la publication d'une étude indépendante, l'administration concomitante de voriconazole et de fentanyl a entraîné une augmentation de l'ASC 0-∞ moyenne du fentanyl, une surveillance fréquente des effets indésirables associés aux opiacés (incluant une plus longue période de surveillance respiratoire) peut être nécessaire.
Opiacés d'action longue (substrat du CYP3A4)
Une réduction de la dose d'oxycodone et des autres opiacés d'action longue métabolisés par le CYP3A4 (par exemple hydrocodone) doit être envisagée lors de l'administration concomitante avec le voriconazole. Une surveillance fréquente des effets indésirables associés aux opiacés peut être nécessaire (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Fluconazole (inhibiteur du CYP2C9, CYP2C19 et du CYP3A4)
L'administration orale concomitante du voriconazole et du fluconazole a entraîné une augmentation significative de la Cmax et de l'ASC du voriconazole chez des sujets sains. La réduction de la dose et/ou de la fréquence du voriconazole et du fluconazole qui permettrait d'éliminer cet effet n'a pas été établie. Une surveillance des effets indésirables associés au voriconazole est recommandée lorsque le voriconazole est administré à la suite du fluconazole (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Excipients
Lactose
Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé. Les patients suivant un régime hyposodé doivent être informés que ce médicament est essentiellement « sans sodium ».
Facteurs de risque de torsades de pointes
Antécédent de chimiothérapie cardiotoxique
Antécédent de cardiomyopathie
Antécédent d'hypokaliémie
Patient présentant des conditions pro-arythmogènes
Allongement de l'intervalle QTc
Cardiomyopathie
Bradycardie sinusale
Arythmie symptomatique
Hypokaliémie
Hypomagnésémie
Hypocalcémie
Hémopathie maligne
Surveillance fonction hépatique
Augmentation des tests fonctionnels hépatiques
Phototoxicité
Exposition au soleil
Surveillance cutanée
Lésion précancéreuse cutanée
Carcinome épidermoïde cutané
Syndrome de Cushing
Insuffisance corticosurrénalienne
Eruption cutanée
Douleur osseuse
Périostite
Surveillance fonction rénale
Surveillance créatininémie
Facteurs de risque de pancréatite aiguë
Enfant de 12 à 15 ans
Hépatotoxicité
Réaction cutanée sévère
Trouble visuel
Cirrhose hépatique
ASAT > 5 LSN
ALAT > 5 LSN
Phosphatase alcaline > 5 LSN
Hyperbilirubinémie > 5 LSN
Insuffisance hépatique légère à modérée
Patiente en âge de procréer
VFEND a une influence modérée sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Il peut provoquer des modifications transitoires et réversibles de la vision, notamment une vision trouble, une acuité visuelle altérée/améliorée et/ou une photophobie. Les patients doivent donc éviter toute activité potentiellement dangereuse, telle que la conduite d'un véhicule ou la manipulation de machines, lorsqu'ils présentent ces symptômes.
Le voriconazole est métabolisé par les isoenzymes CYP2C19, CYP2C9 et CYP3A4 du cytochrome P450 et inhibe leur activité. Les inhibiteurs ou les inducteurs de ces isoenzymes peuvent respectivement augmenter ou réduire les concentrations plasmatiques du voriconazole et le voriconazole peut potentiellement augmenter les concentrations plasmatiques des substances métabolisées par ces isoenzymes du CYP450, en particulier pour les substances métabolisées par le CYP3A4 puisque le voriconazole est un inhibiteur puissant du CYP3A4 bien que l'augmentation de l'ASC dépende du substrat (voir le tableau ci-dessous).
Sauf spécification contraire, toutes les études d'interaction ont été conduites chez des sujets sains adultes de sexe masculin après administrations multiples de 200 mg de voriconazole par voie orale deux fois par jour jusqu'à l'obtention de l'état d'équilibre des concentrations plasmatiques. Ces résultats sont applicables aux autres populations et aux autres voies d'administration.
Le voriconazole doit être administré avec prudence chez les patients ayant un traitement concomitant connu pour allonger l'intervalle QTc. L'administration concomitante est contre-indiquée lorsqu'il existe également un risque que le voriconazole augmente les concentrations plasmatiques des substances métabolisées par les isoenzymes du CYP3A4 (certains antihistaminiques, la quinidine, le cisapride, le pimozide et l'ivabradine) (voir ci-dessous et rubrique Contre-indications).
Tableau des interactions
Les interactions entre le voriconazole et d'autres médicaments sont mentionnées dans le tableau ci-dessous. La direction de la flèche pour chaque paramètre pharmacocinétique est basée sur la valeur de l'intervalle de confiance à 90 % du ratio de la moyenne géométrique, située à l'intérieur (↔), en dessous (↓) ou au-dessus (↑) de la fourchette 80-125 %. L'astérisque (*) indique une interaction réciproque. ASC, ASCt et ASC0-représentent respectivement une aire sous la courbe sur un intervalle de dosage, du temps 0 à un temps avec une mesure détectable et du temps 0 à l'infini.
Les interactions dans le tableau sont présentées dans l'ordre suivant : contre-indications, interactions nécessitant une adaptation posologique, interactions nécessitant une surveillance clinique et/ou biologique étroite, et enfin interactions pharmacocinétiques non significatives mais pouvant présenter un intérêt clinique dans ce domaine thérapeutique.
Médicament [Mécanisme de l'interaction] |
Interaction Changements de la moyenne géométrique (%) |
Recommandations en cas de d'administration concomitante |
Astémizole, cisapride, pimozide, quinidine, terfenadine et ivabradine [substrats CYP3A4] |
Bien que n'ayant pas fait l'objet d'études, l'augmentation des concentrations plasmatiques de ces médicaments peut entraîner un allongement de l'intervalle QTc et de rares épisodes de torsades de pointes. |
Contre-indiqué (voir rubrique Contre-indications) |
Carbamazépine et barbituriques d'action longue, notamment (liste non exhaustive) : phénobarbital, méphobarbital [puissants inducteurs du cytochrome P450] |
Bien que n'ayant pas fait l'objet d'études, la carbamazépine et les barbituriques d'action longue sont susceptibles de diminuer significativement les concentrations plasmatiques du voriconazole. |
Contre-indiqué (voir rubrique Contre-indications) |
Efavirenz (inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse) [inducteur du CYP450 ; inhibiteur et substrat du CYP3A4] Efavirenz 400 mg une fois par jour administré avec 200 mg de voriconazole deux fois par jour* Efavirenz 300 mg par jour administré avec 400 mg de voriconazole deux fois par jour* |
Efavirenz Cmax 38 % Efavirenz ASC 44 % Voriconazole Cmax 61 % Voriconazole ASC 77 % Comparativement à 600 mg d'éfavirenz une fois par jour, Efavirenz Cmax ↔ Efavirenz ASC 17 % Comparativement à 200 mg de voriconazole deux fois par jour, Voriconazole Cmax 23% Voriconazole ASC 7% |
L'utilisation de doses standards de voriconazole avec des doses d'éfavirenz de 400 mg une fois par jour ou plus est contre-indiquée (voir rubrique Contre-indications). Le voriconazole peut être administré avec l'éfavirenz, si la dose d'entretien du voriconazole est augmentée à 400 mg deux fois par jour et la dose d'éfavirenz est diminuée à 300 mg une fois par jour. Lorsque le traitement par voriconazole est arrêté, la dose initiale d'éfavirenz doit être rétablie (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). |
Alcaloïdes de l'ergot de seigle, notamment (liste non exhaustive) : ergotamine et dihydroergotamine [substrats du CYP3A4] |
Bien que n'ayant pas fait l'objet d'études, le voriconazole est susceptible d'augmenter les concentrations plasmatiques des alcaloïdes de l'ergot de seigle et d'entraîner de l'ergotisme. |
Contre-indiqué (voir rubrique Contre-indications) |
Lurasidone [substrat du CYP3A4] |
Bien que n'ayant pas fait l'objet d'études, le voriconazole est susceptible d'augmenter significativement les concentrations plasmatiques de la lurasidone. |
Contre-indiqué (voir rubrique Contre-indications) |
Naloxégol [substrat du CYP3A4] |
Bien que n'ayant pas fait l'objet d'études, le voriconazole est susceptible d'augmenter significativement les concentrations plasmatiques du naloxégol. |
Contre-indiqué (voir rubrique Contre-indications) |
Rifabutine [inducteur puissant du CYP450] 300 mg une fois par jour 300 mg une fois par jour (administré avec 350 mg de voriconazole deux fois par jour)* 300 mg une fois par jour (administré avec 400 mg de voriconazole deux fois par jour)* |
Voriconazole Cmax 69 % Voriconazole ASC 78 % Comparativement à 200 mg de voriconazole deux fois par jour, Voriconazole Cmax 4% Voriconazole ASC 32% Rifabutine Cmax 195% Rifabutine ASC 331% Comparativement à 200 mg de voriconazole deux fois par jour, Voriconazole Cmax 104% Voriconazole ASC 87% |
L'administration concomitante de voriconazole et de rifabutine doit être évitée sauf si le bénéfice attendu est supérieur au risque encouru. La dose d'entretien du voriconazole peut être augmentée à 5 mg/kg par voie intraveineuse deux fois par jour ou de 200 mg à 350 mg par voie orale deux fois par jour (100 mg à 200 mg par voie orale deux fois par jour chez les patients de moins de 40 kg) (voir rubrique Posologie et mode d'administration). Une surveillance étroite de la numération globulaire complète et des effets indésirables liés à la rifabutine (par ex. uvéite) est recommandée en cas d'administration concomitante de rifabutine et de voriconazole. |
Rifampicine (600 mg une fois par jour) [puissant inducteur du CYP450] |
Voriconazole Cmax 93 % Voriconazole ASC 96% |
Contre-indiqué (voir rubrique Contre-indications) |
Ritonavir (inhibiteur de la protéase) [puissant inducteur du CYP450 ; substrat et inhibiteur du CYP3A4] Dose élevée (400 mg deux fois par jour) Dose faible (100 mg deux fois par jour)* |
Ritonavir Cmax and ASC ↔ Voriconazole Cmax 66 % Voriconazole ASC 82 % Ritonavir Cmax 25 % Ritonavir ASC13 % Voriconazole Cmax 24 % Voriconazole ASC 39 % |
L'administration concomitante de voriconazole et de ritonavir à dose élevée (400 mg et plus deux fois par jour) est contre-indiquée (voir rubrique Contre-indications). L'administration concomitante de voriconazole et de ritonavir à faible dose (100 mg deux fois par jour) doit être évitée, sauf si une évaluation du rapport bénéfice/risque pour le patient justifie l'utilisation du voriconazole. |
Millepertuis [inducteur du CYP450, inducteur de la glycoprotéine P] 300 mg trois fois par jour (administré avec une dose unique de 400 mg de voriconazole) |
D'après la publication d'une étude indépendante, Voriconazole ASC- 59 % |
Contre-indiqué (voir rubrique Contre-indications) |
Tolvaptan [substrat du CYP3A] |
Bien que n'ayant pas fait l'objet d'études, le voriconazole est susceptible d'augmenter significativement les concentrations plasmatiques du tolvaptan. |
Contre-indiqué (voir rubrique Contre-indications) |
Vénétoclax [substrat du CYP3A] |
Bien que n'ayant pas fait l'objet d'études cliniques, le voriconazole est susceptible d'augmenter significativement les concentrations plasmatiques de vénétoclax. |
L'administration concomitante de voriconazole est contreindiquée au début du traitement et pendant la phase de titration de dose de vénétoclax (voir rubrique Contre-indications). Une réduction de la dose de vénétoclax est requise, comme indiqué dans les informations de prescription du vénétoclax pour la dose quotidienne stable ; une surveillance étroite des signes de toxicité est recommandée. |
Fluconazole (200 mg une fois par jour) [inhibiteur du CYP2C9, CYP2C19 et du CYP3A4] |
Voriconazole Cmax 57 % Voriconazole ASC 79 % Fluconazole Cmax non déterminée Fluconazole ASC non déterminée |
La réduction de la dose et/ou de la fréquence du voriconazole et du fluconazole qui permettrait d'éliminer cet effet n'a pas été établie. Une surveillance des effets indésirables associés au voriconazole est recommandée si le voriconazole est administré à la suite du fluconazole. |
Phénytoïne [substrat du CYP2C9 et inducteur puissant du CYP450] 300 mg une fois par jour 300 mg une fois par jour (administré avec 400 mg de voriconazole deux fois par jour)* |
Voriconazole Cmax 49 % Voriconazole ASC 69 % Phénytoïne Cmax 67 % Phénytoïne ASC 81 % Comparativement à 200 mg de Voriconazole deux fois par jour, Voriconazole Cmax 34% Voriconazole ASC 39% |
L'administration concomitante de voriconazole et de phénytoïne doit être évitée, sauf si le bénéfice attendu est supérieur au risque encouru. Une surveillance étroite des taux plasmatiques de phénytoïne est recommandée. La phénytoïne peut être administrée simultanément au voriconazole si la dose d'entretien du voriconazole est augmentée à 5 mg/kg deux fois par jour par voie intraveineuse ou de 200 mg à 400 mg par voie orale deux fois par jour (ou de 100 mg à 200 mg par voie orale deux fois par jour chez les patients de moins de 40 kg) (voir rubrique Posologie et mode d'administration). |
Létermovir [inducteur du CYP2C9 et du CYP2C19] |
Voriconazole Cmax ↓ 39 % Voriconazole ASC0-12 ↓ 44 % Voriconazole C12 ↓ 51 % |
Si l'administration concomitante de voriconazole et de létermovir ne peut être évitée, la perte d'efficacité du voriconazole doit être surveillée. |
Flucloxacilline [inducteur du CYP450] |
Une diminution significative des concentrations plasmatiques de voriconazole a été rapportée. |
Si l'administration concomitante de voriconazole et de flucloxacilline ne peut pas être évitée, surveiller la perte potentielle d'efficacité du voriconazole (par exemple par un suivi thérapeutique des médicaments); une augmentation de la dose de voriconazole peut se révéler nécessaire. |
Glasdégib [substrat du CYP3A4] |
Bien que n'ayant pas fait l'objet d'études, le voriconazole est susceptible d'augmenter les concentrations plasmatiques de glasdégib et d'augmenter le risque d'allongement de l'intervalle QTc. |
Si l'administration concomitante ne peut être évitée, il est recommandé d'effectuer fréquemment une surveillance ECG (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). |
Inhibiteurs de la tyrosine kinase, notamment (liste non exhaustive) : axitinib, bosutinib, cabozantinib, céritinib, cobimétinib, dabrafénib, dasatinib, nilotinib, sunitinib, ibrutinib, ribociclib [susbtrats du CYP3A4] |
Bien que n'ayant pas fait l'objet d'études, le voriconazole peut augmenter les concentrations plasmatiques des inhibiteurs de la tyrosine kinase métabolisés par le CYP3A4. |
Si l'administration concomitante ne peut être évitée, une réduction de la posologie des inhibiteurs de la tyrosine kinase et une surveillance clinique étroite sont recommandées (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). |
Anticoagulants Warfarine (30 mg en dose unique, administré avec 300 mg de voriconazole deux fois par jour) [substrat du CYP2C9] Autres coumarines orales, notamment (liste non exhaustive) : phenprocoumone, acénocoumarol [substrats du CYP2C9 et du CYP3A4] |
Le temps de prothrombine a été augmenté au maximum d'environ 2 fois. Bien que n'ayant pas fait l'objet d'études, le voriconazole est susceptible d'augmenter les concentrations plasmatiques des coumarines et donc d'augmenter le temps de prothrombine. |
Une surveillance étroite du temps de prothrombine ou d'autres tests appropriés de l'anticoagulation est recommandée et la posologie des anticoagulants doit être ajustée en conséquence. |
Ivacaftor [substrat du CYP3A4] |
Bien que n'ayant pas fait l'objet d'études, le voriconazole est susceptible d'augmenter les concentrations plasmatiques d'ivacaftor avec un risque d'augmentation des effets indésirables. |
Une réduction de la dose d'ivacaftor est recommandée. |
Benzodiazépines [substrats du CYP3A4] Midazolam (0,05 mg/kg par voie intraveineuse en dose unique) Midazolam (7,5 mg par voie orale en dose unique) Autres benzodiazépines, notamment (liste non exhaustive) : triazolam, alprazolam |
D'après la publication d'une étude indépendante, Midazolam ASC0- 3,7 fois D'après la publication d'une étude indépendante, Midazolam Cmax 3,8 fois Midazolam ASC0- 10,3 fois Bien que n'ayant pas fait l'objet d'études, le voriconazole est susceptible d'augmenter les concentrations plasmatiques des autres benzodiazépines qui sont métabolisées par le CYP3A4 et d'induire une action sédative prolongée. |
Une réduction de la dose des benzodiazépines doit être envisagée. |
Médicament [Mécanisme de l'interaction] |
Interaction Changements de la moyenne géométrique (%) |
Recommandations en cas de d'administration concomitante |
Immunosuppresseurs [substrats du CYP3A4] Sirolimus (dose unique de 2 mg) Évérolimus [également substrat de la glycoprotéine P] Ciclosporine (chez des transplantés rénaux stables, recevant un traitement chronique de ciclosporine) Tacrolimus (dose unique de 0,1 mg/kg) |
D'après la publication d'une étude indépendante, Sirolimus Cmax 6,6 fois Sirolimus ASC- 11 fois Bien que n'ayant pas fait l'objet d'études, le voriconazole est susceptible d'augmenter significativement les concentrations plasmatiques d'évérolimus. Ciclosporine Cmax 13 % Ciclosporine ASC 70 % Tacrolimus Cmax 117 % Tacrolimus ASCt 221 % |
L'administration concomitante de voriconazole et de sirolimus est contre-indiquée (voir rubrique Contre-indications). L'administration concomitante de voriconazole et d'évérolimus n'est pas recommandée car le voriconazole augmente significativement les concentrations d'évérolimus (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Lorsqu'un traitement par voriconazole est initié chez un patient déjà traité par ciclosporine, il est recommandé de diviser par deux la dose de ciclosporine et de surveiller étroitement les concentrations de ciclosporine. Des concentrations élevées de ciclosporine ont été associées à une néphrotoxicité. Quand le traitement parvoriconazole est interrompu,les concentrations deciclosporine doivent êtreétroitement surveillées et ladose augmentée si nécessaire. Lorsqu'un traitement par voriconazole est initié chez un patient déjà traité par tacrolimus, il est recommandé de diviser par trois la dose de tacrolimus et de surveiller étroitement les concentrations du tacrolimus. Des concentrations augmentées de tacrolimus ont été associées à une néphrotoxicité. Quand le traitement parvoriconazole est interrompu,les concentrations detacrolimus doivent êtreétroitement surveillées et ladose augmentée si nécessaire. |
Opiacés d'action longue [substrats du CYP3A4] Oxycodone (dose unique de 10 mg) |
D'après la publication d'une étude indépendante, Oxycodone Cmax 1,7 fois Oxycodone ASC- 3,6 fois |
Une réduction de la posologie de l'oxycodone et des autres opiacés d'action longue métabolisés par CYP3A4 (par exemple hydrocodone) doit être envisagée. Une surveillance fréquente des effets indésirables associés aux opiacés peut être nécessaire. |
Méthadone (32-100 mg une fois par jour) [substrat du CYP3A4] |
R-méthadone (active) Cmax 31 % R-méthadone (active) ASC 47 % S-méthadone Cmax 65 % S-méthadone ASC 103 % |
Une surveillance fréquente des effets indésirables et de la toxicité liés à l'administration de méthadone, incluant un allongement de l'intervalle QTc, est recommandée. Une réduction de la posologie de la méthadone peut être nécessaire. |
Anti-Inflammatoires Non-Stéroïdiens (AINS) [substrats du CYP2C9] Ibuprofène (dose unique de 400 mg) Diclofénac (dose unique de 50 mg) |
S-Ibuprofène Cmax 20 % S-Ibuprofène ASC- 100 % Diclofénac Cmax 114 % Diclofénac ASC- 78 % |
Une surveillance fréquente des effets indésirables et de la toxicité liés à l'administration des AINS est recommandée. Une réduction de la posologie des AINS peut être nécessaire. |
Oméprazole (40 mg une fois par jour)* [inhibiteur du CYP2C19 ; substrat du CYP2C19 et du CYP3A4] |
Oméprazole Cmax 116 % Oméprazole ASC 280 % Voriconazole Cmax 15 % Voriconazole ASC 41 % D'autres inhibiteurs de la pompe à protons, substrats du CYP2C19, peuvent également être inhibés par le voriconazole et ce qui peut entraîner des augmentations des concentrations plasmatiques de ces médicaments. |
Aucune adaptation de la posologie du voriconazole n'est recommandée. Lorsqu'un traitement par voriconazole est initié chez un patient recevant déjà de l'oméprazole à des doses de 40 mg ou plus, il est recommandé de diviser par deux la dose d'oméprazole. |
Contraceptifs oraux * [substrats du CYP3A4; inhibiteur du CYP2C19] Noréthisterone/éthinylestradiol (1 mg/0,035 mg une fois par jour) |
Ethinylestradiol Cmax 36 % Ethinylestradiol ASC 61 % Noréthisterone Cmax 15 % Noréthisterone ASC 53 % Voriconazole Cmax 14 % Voriconazole ASC 46 % |
Une surveillance des effets indésirables liés à l'administration des contraceptifs oraux, en plus de ceux associés au voriconazole, est recommandée. |
Opiacés d'action rapide [substrats du CYP3A4] Alfentanil (dose unique de 20 μg/kg, administré avec de la naloxone) Fentanyl (dose unique de 5 g/kg) |
D'après la publication d'une étude indépendante, Alfentanil ASC- 6 fois D'après la publication d'une étude indépendante, Fentanyl ASC- 1,34 fois |
Une réduction de la posologie d'alfentanil, de fentanyl et d'autres opiacés d'action rapide, de structure similaire à l'alfentanil et métabolisés par le CYP3A4 (par ex. sufentanil) doit être envisagée. Une surveillance prolongée et fréquente de l'apparition de dépression respiratoire et d'autres effets indésirables associés aux opiacés est recommandée. |
Statines (par ex. lovastatine) [substrats du CYP3A4] |
Bien que n'ayant pas fait l'objet d'études, le voriconazole est susceptible d'augmenter les concentrations plasmatiques des statines qui sont métabolisées par le CYP3A4 et qui pourraient entraîner une rhabdomyolyse. |
Si l'administration concomitante de voriconazole avec des statines métabolisées par le CYP3A4 ne peut être évitée, une réduction de la posologie de la statine doit être envisagée. |
Sulfonylurées, notamment (liste non exhaustive) : tolbutamide, glipizide, glyburide [substrats du CYP2C9] |
Bien que n'ayant pas fait l'objet d'études, le voriconazole est susceptible d'augmenter les concentrations plasmatiques des sulfonylurées et donc de provoquer une hypoglycémie. |
Une surveillance étroite de la glycémie est recommandée. Une réduction de la posologie des sulfonylurées doit être envisagée. |
Alcaloïdes de la pervenche, notamment (liste non exhaustive) : vincristine et vinblastine [substrats du CYP3A4] |
Bien que n'ayant pas fait l'objet d'études, le voriconazole est susceptible d'augmenter les concentrations plasmatiques des alcaloïdes de la pervenche et provoquer une neurotoxicité. |
Une réduction de la posologie des alcaloïdes de la pervenche doit être envisagée. |
Autres inhibiteurs de la protéase du VIH, notamment (liste non exhaustive) : saquinavir, amprenavir et nelfinavir* [substrats et inhibiteurs du CYP3A4] |
N'a pas été cliniquement étudié. Des études in vitro ont montré que le voriconazole pouvait inhiber le métabolisme des inhibiteurs de la protéase du VIH et que le métabolisme du voriconazole pouvait être inhibé par les inhibiteurs de la protéase du VIH. |
Une surveillance étroite des signes de toxicité médicamenteuse et/ou de perte d'efficacité et un ajustement de la dose peuvent être nécessaires. |
Inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (INNTI), notamment (liste non exhaustive) : delavirdine, névirapine* [substrats du CYP3A4 ; inducteurs ou inhibiteurs du CYP450] |
N'a pas été cliniquement étudié. Des études in vitro ont montré que le métabolisme du voriconazole pouvait être inhibé par les INNTI et que le voriconazole pouvait inhiber le métabolisme des INNTI. Les résultats de l'effet de l'éfavirenz sur le voriconazole suggèrent que le métabolisme du voriconazole pourrait être induit par les INNTI. |
Une surveillance étroite des signes de toxicité médicamenteuse et/ou de perte d'efficacité et un ajustement de la dose peuvent être nécessaires. |
Trétinoïne [substrat du CYP3A4] |
Bien que n'ayant pas fait l'objet d'études, le voriconazole peut augmenter les concentrations de trétinoïne et augmenter le risque d'effets indésirables (syndrome d'hypertension intracrânienne bénigne, hypercalcémie). |
Une adaptation posologique de la trétinoïne est recommandée pendant le traitement par le voriconazole et après son arrêt. |
Cimétidine (400 mg deux fois par jour) [inhibiteur non spécifique du CYP450 et augmente le pH gastrique] |
Voriconazole Cmax 18 % Voriconazole ASC 23 % |
Aucune adaptation posologique |
Digoxine (0,25 mg une fois par jour) [substrat de la glycoprotéine P] |
Digoxine Cmax ↔ Digoxine ASC ↔ |
Aucune adaptation posologique |
Indinavir (800 mg trois fois par jour) [inhibiteur et substrat du CYP3A4] |
Indinavir Cmax ↔ Indinavir ASC ↔ Voriconazole Cmax ↔ Voriconazole ASC ↔ |
Aucune adaptation posologique |
Antibiotiques du groupe des macrolides Erythromycine (1 g deux fois par jour) [inhibiteur du CYP3A4] Azithromycine (500 mg une fois par jour) |
Voriconazole Cmax et ASC ↔ Voriconazole Cmax et ASC ↔ L'effet du voriconazole sur l'érythromycine ou l'azithromycine n'est pas connu. |
Aucune adaptation posologique |
Acide mycophénolique (dose unique de 1 g) [substrat de l'UDP-glucuronyl transférase] |
Acide mycophénolique Cmax ↔ Acide mycophénolique ASCt ↔ |
Aucune adaptation posologique |
Corticostéroïdes Prednisolone (dose unique de 60 mg) [substrat du CYP3A4] |
Prednisolone Cmax 11 % Prednisolone ASC- 34 % |
Aucune adaptation posologique Les patients sous traitement au long cours par voriconazole et corticostéroïdes (incluant les corticostéroïdes par voie inhalée tels que le budésonide et les corticostéroïdes par voie intranasale) doivent être étroitement surveillés en vue de détecter tout dysfonctionnement de la corticosurrénale, tant pendant le traitement que lors de l'arrêt du voriconazole (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). |
Ranitidine (150 mg deux fois par jour) [augmente le pH gastrique] |
Voriconazole Cmax et ASC ↔ |
Aucune adaptation posologique |
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Base de remboursement : 851.31€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 19/03/2002
Rectificatif AMM : 03/04/2024
Marque : VFEND
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400935929235
Référence LPPR : Aucune
VFEND 200 mg, comprimé pelliculé, boîte de 14
VFEND 200 mg, comprimé pelliculé, boîte de 28
VORICONAZOLE ACCORD 200 mg, comprimé pelliculé, boîte de 14 plaquettes unitaires de 1
VORICONAZOLE ACCORD 200 mg, comprimé pelliculé, boîte de 28 plaquettes unitaires de 1
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